Perspectives – Mai 2023
d’Ellen Whelan, FSA, FCIA
Dans un récent sondage mené par Eckler, les syndicats et les promoteurs de régime ont été interrogés sur l’importance relative des différents types de couvertures. L’invalidité de courte durée (ICD) et l’invalidité de longue durée (ILD) ont été classées au troisième et quatrième rang, juste derrière les soins médicaux et les soins dentaires, respectivement au premier et au deuxième rang. Pourtant, bien que les promoteurs de régimes aient passé beaucoup de temps à modifier les régimes de soins médicaux et dentaires pour mieux répondre aux besoins des participants tout en réduisant les coûts, la conception des régimes de prestations d’invalidité n’a pratiquement pas changé au cours des dernières décennies.
En règle générale, les régimes d’invalidité représentent le deuxième poste de dépenses en matière d’avantages sociaux des employeurs, soit environ 25 % du coût total des avantages sociaux. Si le coût n’a pas été à lui seul un catalyseur de changement jusqu’à présent, compte tenu de la crise croissante en matière de santé mentale, des temps d’attente excessifs pour les diagnostics et les traitements, de l’augmentation rapide des taux des primes d’invalidité et des récentes modifications apportées aux prestations de maladie de l’assurance-emploi (AE), il est légitime de penser que l’heure d’une « remise à niveau » est venue.